Petite leçon de philosophie politique pour Manuela Cadelli

Quand vous êtes libéral et que vous tombez sur un article qui tente maladroitement de vous expliquer que le néolibéralisme c’est mal et ça tue des chatons, mais que cet article tape systématiquement à côté, il y a deux réactions possibles. Soit vous l’ignorez en vous demandant quand les gens qui rédigent ces papiers vont-ils apprendre à se renseigner sur les sujets qu’ils traitent. Soit vous vous appliquez à le démonter. Mais pour cela, il faut avoir du temps à perdre, et cela tombe bien, j’en ai aujourd’hui.

Je me considère comme un libéral classique, mais ma position est un peu mouvante selon mon humeur et les sujets. Il m’arrive de dire que je suis un left-libertarian ou un anarchiste de droite. Cela dépend pas mal de qui j’ai envie de troller. Tout cela pour dire que je ne me reconnais en rien dans ce qui est décrit comme étant le « néolibéralisme ». Pourtant, je suis prêt à accepter qu’il existe. De fait, on peut dire avec Serge Audier que dans la mouvance de Hayek et d’autres, le libéralisme a changé, en tout cas, qu’a existé une volonté de le réformer dans l’entre-deux guerres. Le travail de Audier montre surtout les divergences d’opinions assez importantes qui peuvent exister chez les (néo)libéraux et, plus encore, il démonte méthodiquement les élucubrations gauchistes et droitistes au sujet du néolibéralisme qui n’en font qu’une caricature impropre à porter le nom de « pensée ». La lecture de Audier par tous les anti-libéraux de gauche et de droite leur ferait à ce propos le plus grand bien.

Le plus agaçant dans ce genre de texte, c’est que cette incapacité des anti-libéraux primaires à penser correctement le (néo)libéralisme leur donne pourtant énormément de crédit et par là, leur sous-produit intellectuel devient une doxa répétée à l’envi tant dans les journaux que sur les réseaux sociaux. Ces personnes traînent le mot « libéralisme » dans la boue sans fondement et cela m’est difficilement supportable. De plus, et malheureusement, cette pseudo critique les empêche d’affronter correctement le mal qu’ils dénoncent. Et je dis bien « malheureusement », car contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, libéraux comme anti-libéraux, ce qui est parfois dénoncé existe bel et bien la plupart du temps et peut effectivement être considéré comme un mal.

Le problème c’est que tout ceci n’a que très peu de rapport avec libéralisme (du moins bien compris) et qu’une fois de plus, la racine du problème est bien à chercher du côté de nos élites politiques social-démocrates. Mieux, c’est justement le libéralisme qui permettrait de mettre fin au grand bazar économico-politique qui est le nôtre aujourd’hui.

Problème de définition et logique pour les nuls

Dans le genre, c’est Manuela Cadelli qui vient d’en rajouter. J’aurais pu ignorer ce texte comme bien d’autres s’il n’avait pas énormément tourné sur les réseaux sociaux belges et si nos politiciens (Miller, Di Rupo et ensuite Lacroix) n’étaient pas entrés dans la danse pour, oh surprise ! dire absolument n’importe quoi.

Ainsi, pour Manuela Cadelli, présidente de l’Association syndicale des magistrats (un syndicat  de la magistrature belge marqué à gauche), le néolibéralisme est un fascisme. Je ne vais pas pouvoir répondre à tout ce texte dans les détails car, comme toujours, les approximations lancées sur trois pages demanderaient un livre entier pour y répondre. Je vais me contenter du principal.

Le premier souci de cette carte blanche se situe au niveau des prémisses, c’est à dire la définition des deux principaux mots : néolibéralisme et fascisme. Ainsi, le néolibéralisme serait « un économisme total qui frappe chaque sphère de nos sociétés et chaque instant de notre époque » tandis que le fascisme « se définit comme l’assujettissement de toutes les composantes de l’État à une idéologie totalitaire et nihiliste ».

La définition de néolibéralisme est tellement vague et vide de sens, le (néo)libéralisme de Hayek et bien d’autres étant d’abord une philosophie du droit et du politique, qu’il n’y a rien à réfuter. Comment, en effet, tenter de contredire le vide ? Je ferais cependant remarquer que, dans l’histoire, la philosophie politique (au sens large) qui fut réfutée, et d’ailleurs par ses propres partisans, à cause de son économicisme, c’est le marxisme.

Dans sa définition du fascisme, Cadelli commet un contre-sens et des oublis. Un contre-sens parce que le fascisme ce n’est pas « l’assujettissement de l’État à une idéologie totalitaire », mais bien l’assujettissement de la société à un État totalitaire, dans les mots même de Mussolini. Choisir cette définition orientée, c’est refuser de voir que c’est justement l’idée d’un Etat fort, rien hors de l’État, qui a mené au fascisme dans l’histoire.

Et des oublis, car le fascisme suppose l’anti-libéralisme, la négation de l’individu, la toute-puissance de l’État, notamment militaire, et le roman national épique, héroïque et bidon. Ces oublis sont pratiques puisqu’ils permettent d’avancer que le libéralisme serait ce qu’il n’est pas. Si, en effet, on commence à affirmer que le (néo)libéralisme serait la négation de l’individu au profit de la toute-puissance de l’État, on entre dans le domaine du n’importe quoi intersidéral. Mais d’aucuns ne sont pas à ceci près.

Bien entendu, après ces définitions pour le moins discutables, Cadelli a toute la latitude nécessaire pour affirmer, sans rougir :

« Je prétends que le néolibéralisme est un fascisme car l’économie a proprement assujetti les gouvernements des pays démocratiques, mais aussi chaque parcelle de notre réflexion. L’État est maintenant au service de l’économie et de la finance qui le traitent en subordonné et lui commandent jusqu’à la mise en péril du bien commun. »

Moi, je prétends donc que toute idéologie est fasciste. Rendez-vous compte, s’il suffit qu’une idéologie ou une philosophie politique ait imprégné un État pour qu’il soit fasciste, alors, un État socialiste est fasciste, puisque toutes ses composantes sont socialistes. Un État démocratique est aussi un État fasciste puisque toutes ses composantes sont déterminées par la démocratie. Et croyez-moi, la démocratie ou le socialisme, c’est totalitaire (cela confisque toutes les activités de la société, dans sa totalité) et nihiliste, surtout le socialisme comme l’a montré son track-record dans l’histoire (URSS, Chine, Vietnam, la moitié des pays africains et d’Amérique du sud…).

Cette définition est donc inopérante puisqu’on peut remplacer le terme « néolibéral » par n’importe quoi s’il suffit de tout redéfinir pour que cela entre dans l’argumentation. C’est tout le problème quand on utilise des termes que soit on ne comprend pas, soit on déforme à sa sauce.

Une rhétorique de combat d’arrière garde

La rhétorique de notre magistrate n’a pas pour but d’être correcte, elle n’a pour but que de marquer des points contre l’ennemi qu’elle s’est désigné en utilisant maladroitement tous les tours de passe-passe de Schopenhauer (« l’art d’avoir toujours raison ») en se servant, et c’est pratique, d’une reductio ad hitlerum classique, tout aussi classique que le don de certains politiques pour changer le sens des mots. Cadelli fait de la politique. Comme l’avait défini Carl Schmitt, la politique c’est l’art de désigner des ennemis, rien d’autre. Et comme l’a montré un autre philosophe allemand, Max Weber, les savants et la politique font mauvais ménage.

Moi aussi, je peux avoir raison en refaisant à l’infini les définitions, en tordant le sens des mots pour qu’ils prennent celui que je veux leur donner, moi aussi je peux asséner des injures à tout ce qui me déplaît. C’est évidement facile d’avoir raison avec de telles pratiques.

Revenons au texte de Cadelli. Le paragraphe suivant s’ouvre sur un grand moment comme on les aime : « L’austérité voulue par les milieux financiers est devenue une valeur supérieure qui remplace la politique. Faire des économies évite la poursuite de tout autre objectif public. Le principe de l’orthodoxie budgétaire va jusqu’à prétendre s’inscrire dans la Constitution des États ». On respire un grand coup. Les « milieux financiers » qui décident de tout, cela ne vous rappelle pas les plus grandes théories du complot ?

Ici, on a une autre erreur de logique doublée d’une énième erreur de définition : comment les milieux financiers auraient-ils pu décider de la politique ? Si l’orthodoxie budgétaire a bien été votée, c’est bien parce que les élus l’ont décidé ainsi. Se rend-elle compte que « orthodoxie budgétaire » et « austérité » sont deux choses très différentes ? Pour le complot financier, on repassera.

Madame Cadelli rêve sans doute d’un monde rempli de dettes que payeront ses petits-enfants, mais il faudra lui rappeler que c’est exactement ce qu’a fait la Fed ou la BCE depuis près de 10 ans avec pour résultat une économie qui calanche en cette année 2016.

Moi je voudrais que l’auteur nous explique comment les milieux financiers, puisque c’est cela qui semble incarner le néolibéralisme, pourraient décider à la place du politique, et être fascistes sans représenter l’État ? Je voudrais aussi que Cadelli nous explique d’où provient cette austérité quand les budgets de l’État, son endettement et sa part dans le PIB ne font qu’augmenter ? Ce sempiternel refrain gauchiste qui pleurniche sur une austérité qu’on ne voit arriver que difficilement  dans les chiffres et dans les faits ?

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Et que dire de la réussite de ceux qui l’on pratiquée intelligemment ?

Plus loin, après avoir reproché au néolibéralisme de changer les termes du débat (poutre, paille, œil…), voilà que nous lisons que subitement le bourreau de notre civilisation devient la bureaucratie : « La confiance est rompue. L’évaluation règne en maître, et avec elle la bureaucratie qui impose la définition et la recherche de pléthore d’objectifs et d’indicateurs auxquels il convient de se conformer ». La bureaucratie, ce sont aussi les milieux financiers ? L’État omnipotent, c’est aussi le libéralisme ?

Une rhétorique néo-populiste de droite

Pour ceux qui douteraient encore que l’extrême gauche et l’extrême droite se retrouvent sur bien des sujets, les analyses de discours sont souvent un bon argument. Et ici ça ne loupe évidemment pas, on retrouve la thèse du complot de la caste au pouvoir contre les petites gens. Si la pique du complot mondial de la finance n’avait pas suffi, il fallait rappeler aux lecteurs que « La classe dominante ne s’administre pourtant pas la même potion qu’elle prescrit aux citoyens ordinaires car austérité bien ordonnée commence par les autres. L’économiste Thomas Piketty l’a parfaitement décrit dans son étude des inégalités et du capitalisme au XXIe siècle (Seuil 2013). Malgré la crise de 2008, et les incantations éthiques qui ont suivies, rien ne s’est passé pour policer les milieux financiers et les soumettre aux exigences du bien commun. Qui a payé ? Les gens ordinaires, vous et moi ». On suppose que, comme les autres, Cadelli en parlant de Piketty mentionne un livre que personne n’a pas lu.

Le combat « des gens ordinaires » contre « la caste dominante » est, et c’est du plus comique, une rhétorique classique du fascisme. Mais Madame Cadelli ne propose pas cela dans sa définition. Et elle ne mentionne pas que tous les libéraux ont plaidé pour NE PAS que les « gens ordinaires » payent la crise des banques, la logique capitaliste et libérale voulant que l’argent public n’aille PAS dans la poche des entreprises privées. Ce sont bien les socialistes et les keynésiens, jusqu’au FN français, qui proposent de mettre de l’argent public dans les entreprises privées.

L’engagement humaniste 2.0 pour les nuls

Avant de terminer sa carte blanche, Cadelli enchaîne sur le terrorisme, qui donnerait une justification à une réponse sécuritaire. Là évidement, vu le coût de ces mesures, on a du mal à faire le lien avec l’austérité voulue par les milieux financiers.

Bouquet final, Cadelli propose aux lecteurs de s’engager via les réseaux sociaux pour une politique plus humaniste. La révolution.com, certains l’ont chanté, les combattants virtuels, ça manque de sueur. La révolution, on la fera tranquillou.

La révolution humaniste, c’est tellement beau, comment ne pas y laisser quelques larmes ? Soutenir la solidarité sur l’égoïsme, le bien commun contre l’avarice personnelle ? C’est beau, mais tout autant vide de sens que le reste. D’ailleurs, les politiques humanistes de la gauche, on en connaît le résultat…

Le néolibéralisme introuvable

Je soulignais dans la première partie de cet article les approximations ou erreurs propagées sur le « néo-libéralisme ». En effet, l’État a filé notre pognon aux banques, en effet il existe une collusion monstrueuse entre certains milieux financiers ou industriels et l’État, en effet nous vivons une époque de dérives sécuritaires que peu avaient anticipés. *

Mais, et j’insiste, poser le mauvais diagnostic comme le fait Cadelli empêche de comprendre proprement les ressorts des politiques actuelles.

En quelques mots, le libéralisme suppose que l’État est limité à ses fonctions régaliennes (État de droit, police, justice). Avec le temps, et selon certaines écoles libérales, on peut lui adjoindre quelques fonctions supplémentaires, pensons à Friedman et son impôt négatif, son chèque éducation ou son monétarisme. Mais bien entendu, même le néolibéralisme le plus interventionniste (celui qui considère que l’État doit mettre en place le marché quand il n’apparaît pas de lui-même, comme le pensent les libéraux classiques) n’a jamais théorisé (ou dit, ou pensé, ou autorisé) l’idée que la politique (néo)libérale devrait ressembler à ce que nous connaissons aujourd’hui. Certes, les libéraux sont contre l’endettement massif de l’État, mais la nécessité d’avoir un budget à l’équilibre est très différente de l’idée d’austérité qui n’est qu’un moyen désespéré d’une partie de la gauche et de la droite de tenter de sauver le Titanic État-providence. Il n’y a pas d’austérité dans un État libéral puisqu’il n’y a rien de tel à sauver.

Puisque l’État libéral est régalien, ou peu s’en faut, il n’est pas en discussion perpétuelle avec la finance ou l’industrie. Tous ces gens qui, comme Cadelli, critiquent la puissance des lobbys qui dirigent le monde sont aussi les premiers à donner à chaque élection les pleins pouvoirs à l’État.

On veut réglementer le monde économique, le mettre sous la coupe de l’État, et puis on vient se plaindre que le monde économique développe les lobbys, tente d’échapper aux règles contraignantes et corrompt l’État ? Mais c’est évident ! Même les plus simples individus agissent de telle manière. Le dernier des marxistes ne déclare par les pourboires qu’il gagne quand il travaille dans un café, il les garde pour lui. C’est bien le socialisme qui oblige les États et le monde économique à fricoter.

Un État libéral qui se contente d’avoir une constitution d’un État de droit, reconnaissant la propriété pour tous et le droit des contrats, et qui ne se préoccupe pas du monde bancaire ne verra jamais un lobby bancaire ou financier venir lui susurrer des idées à l’oreille. Quel serait son intérêt, puisque par définition un État libéral, au contraire d’un État socialiste ou social-démocrate, n’intervient pas dans le monde économique ? Pour diminuer le lobbying, il faut limiter le pouvoir de l’État : il n’y a pas lieu d »influence quelqu’un qui n’a aucun pouvoir. Pas de chocolat, donc pas de bras.

Le libéralisme pour mettre fin au capitalisme de connivence

Tout ce qui est dénoncé ici, c’est à dire, la surpuissance de l’État alliée au monde économique n’est que le résultat de la social-démocratie, cette troisième voie qui a voulu ménager le chou et la chèvre, c’est à dire un socialisme (État-providence total, éducation publique, subventions à la culture et aux associations, police forte…), l’abolition de la propriété privée en moins (celle-ci étant cependant fortement réglementée), marchant main dans la main avec le capitalisme de connivence (banques, grandes industries ou entreprises, multinationales…). Les uns et les autres s’abreuvant mutuellement : l’État refile des contrats aux multinationales dirigées par des amis issus des mêmes milieux, les multinationales refilent des sièges dans les CA ou des prêts en masse pour la finance. À ce petit jeu, tout le monde en sort gagnant, et ce n’est pas la peine de brandir l’hydre de la caste dominante contre le petit peuple pour le dénoncer. Et, faut-il le dire, cela n’a rien de libéral ou de néolibéral.

Si on veut mettre fin à ce système, pétitionner sur Facebook comme Madame Cadelli ne changera rien, tant que l’on continue à voter pour des élites politiques qui décident de tout, et donc de rien et qui bien entendu se lieront à tout ce qui peut les aider. Le monde financier aujourd’hui parce que les social-démocraties sont en manque d’argent des autres (on ne peut plus ponctionner les citoyens, ou invisiblement via l’inflation tant voulue par nos élus), l’industrie hier parce que c’était sa grande époque. Et demain probablement les entreprises numériques vu l’insistance des États pour réguler et ponctionner Internet, ainsi que leurs tentatives jusque-là heureusement infructueuses de prendre la main.

4 réflexions sur “Petite leçon de philosophie politique pour Manuela Cadelli

  1. Cher prise de choux,

    J’adore ce que vous écrivez, idée, fond, forme………Mais je regrette que vous ne compreniez vraiment pas , ce qui s ‘appelle communisme et que vous confondez en nuançant selon vos études, et selon que vous vous considériez comme un intellectuel sachant finement nuancer, en socialisme………Ce problème d’ intellectuel français voir francophone ne comprenant pas depuis plus d’un demi siècle que le communisme c’est le socialisme, est vraiment affligeant…..La social démocratie, c’est le communisme sur une déclinason…….ne vous en déplaise…..C’est vrai que j’ai eu la chance contrairement a vous de vivre 25 ans en ex- république socialiste de Roumanie, pour comprendre la nuance, par le réel, le vécu et c’est triste pour rester dans le modérer même s’il faudrait parler de tragédie, pas de Corneille mais de ces peuples de l’est, des gens, des paysans a qui l’on a un beau matin confisqué leur chevaux qui ne voulait pas partir avec ces cocos, parce que que capitaliste terrien…….exploitant…..etc….

    Je ne vois nulle part sur votre blog, une recommandation du livre de Ayn Rand, la grève ou Atlas Shrugged…..Le second livre le plus lu après la bible aux USA ???Pouahhh??,,,,….Pour la Belgique vous pourriez adapter, par un titre accrocheur, du style La Gréve / la FGTB, les belles lettres…….

    En fait ce qui me chagrine vraiment dans vos papiers, c’est que personne ne vous a expliqué que la défense c’est l »attaque….et c’est vrai que ce n’est pas ce que l’on vous appris l ‘ULB…….La post-gangrène de la pensée francophone…..Essayé donc de réfléchir par vous même (la libre pensée étant un sophisme communiste), pour ne pas vous défendre mais attaquer, la seul et véritable liberté…….!

    Bien a vous. Pierre

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    1. Merci pour votre commentaire.

      Je n’ai pas lu Rand et ce que j’en ai lu à gauche et à droite, sur des forums ou des blogs ne me donne pas envie de le faire.

      Pour le reste, je suis assez fier de ma formation à l’ULB et j’apprécie ses valeurs. Verhaegen était catholique et libéral, pour la sauce coco, on repassera.

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